mardi 5 mai 2009

Big & Fat, Not Slim

Même si la majeure partie des morceaux concernés sont vraiment loin d'être inoubliables, que le genre est devenu totalement désuet et ne sert plus qu'à faire secouer la tête à des hordes de jeunots alcoolisés (de préférence Anglais) j'ai de nouveau jeté une oreille sur quelques classiques de ce que je pourrai appeler le Big Beat du pauvre autrement dit à tendance industrielle voire breaké, celui qu'on retrouve aussi dans les films de poursuites automobiles qui se veulent trop tendances ou dans les baladeurs des métalleux "qui aiment aussi l'électronique parce que c'est super puissant et bien dark".

Et ma foi ça m'a fait plaisir ; les années 90, la croissance, le renouveau internet, les start-up, la coupe du monde, c'est toute cette période d'euphorie et d'insousciance (malgré le mur qui se rapprochait inéluctablement) qui revient à l'esprit à l'écoute de ces quelques morceaux bigrement efficaces.

Si le genre a tendance à être vivement critiqué (comme la french-touch) il a quand même le mérite d'être représentatif et de rendre compte d'une (petite) période de l'histoire, comme les grand courant musicaux.
Pour le futur il suffit simplement de ne pas attendre le revival pour décider si l'on retourne ou pas la tête la première dans ce même mur...

2 commentaires:

Jesus Belamour a dit…

j'aimerai cité l'excellent Phat Planet de Leftfield aussi. Mais je crois que y'en a vraiment beaucoup à citer de toute façon.

chemicalmat a dit…

Perso je préfère Leftism ;)