mardi 5 mai 2009

"These Chemical are Good ? Bad ?"

On est le 18 Avril à Coachella en Californie les Chemical (Brothers pour ne pas les citer) finissent leur DJ set sur un magnifique track à la fois psychédélique et poétique (cf ici). Bon nombre de gens se mettent à fouiner pour trouver l'origine du morceau, autant de recherches restées sans réponses. Pour le coup ça fait pas mal jaser sur la toile, et il me semble bien que l'on est face à un nouveau morceau, et qui déchire tout qui plus est...
Nous n'avons plus longtemps à attendre mes frères :)

L'intéret étant de repartir avec le morceau, voici un rip tiré du DJ set tombé ce matin.

Big & Fat, Not Slim

Même si la majeure partie des morceaux concernés sont vraiment loin d'être inoubliables, que le genre est devenu totalement désuet et ne sert plus qu'à faire secouer la tête à des hordes de jeunots alcoolisés (de préférence Anglais) j'ai de nouveau jeté une oreille sur quelques classiques de ce que je pourrai appeler le Big Beat du pauvre autrement dit à tendance industrielle voire breaké, celui qu'on retrouve aussi dans les films de poursuites automobiles qui se veulent trop tendances ou dans les baladeurs des métalleux "qui aiment aussi l'électronique parce que c'est super puissant et bien dark".

Et ma foi ça m'a fait plaisir ; les années 90, la croissance, le renouveau internet, les start-up, la coupe du monde, c'est toute cette période d'euphorie et d'insousciance (malgré le mur qui se rapprochait inéluctablement) qui revient à l'esprit à l'écoute de ces quelques morceaux bigrement efficaces.

Si le genre a tendance à être vivement critiqué (comme la french-touch) il a quand même le mérite d'être représentatif et de rendre compte d'une (petite) période de l'histoire, comme les grand courant musicaux.
Pour le futur il suffit simplement de ne pas attendre le revival pour décider si l'on retourne ou pas la tête la première dans ce même mur...